Naruto
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Viens dans le monde de Naruto! Choisis ton village et deviens le meilleur ninja qui soit!
 
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 There's a world inside my wardrobe, believe me, I've seen it.

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Stephie Miroku
ღ || Admin .&&. Graphiste .&&. Chuunin de Konoha
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Stephie Miroku


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MessageSujet: There's a world inside my wardrobe, believe me, I've seen it.    There's a world inside my wardrobe, believe me, I've seen it.  Icon_minitimeMar 6 Aoû - 22:35

-Les examens ne sont pas corrigés, je suis en cours toute la journée demain et je ne suis pas du tout préparée, Senri voulait que je m'entraîne avec lui, Tsunade est furieuse parce que je ne suis pas partie en mission depuis deux semaines, j'ai un entrainement avec Kakashi...
-Demande-lui de ne pas y aller, suggéra Tom à la chuunin de Konoha. Il comprendra.

-Non, c'est super important. Il faut que je devienne jonin pour avoir une vraie équipe et pour fermer le clapet de cet imbécile de Neji. Il m'énerve avec ses grands airs! Toujours à se prendre pour le nombril du monde! Oh merde!
-Quoi?!
-Il faut que j'aille voir Kurenai pour prendre des nouvelles du bébé! Elle va me détester! Et Mikoto, oh mon dieu, je l'ai complètement oubliée alors qu'elle est toujours d'une gentillesse infinie avec moi!
-Mais Princesse, que fais-tu ici si tu as autant de choses à faire?
-Fallait que je passe du temps avec toi aussi. Tu restes mon meilleur ami gars et mon fidèle coéquipier, sourit Stephie. *silence* Kohane, Larina, Anthony! J'ai oublié d'aller le voir, ScheiBe!
-Relaxe et prends une bonne respiration. Ah-fu. Ah-fu.

Stephie se laissa tomber sur le canapé de sa maison en lâchant un énorme soupir. Bien qu’elle aimait sa nouvelle petite vie chargée, il lui arrivait de regretter le temps où elle n'avait que trop de temps à perdre entre les missions et les entrainements. Traînant dans le quartier Uchiha et chez Ichiraku pour essayer toutes les sortes de ramen possibles avant Naruto. Cherchant Neji et lui criant dessus jusqu’à l’épuisement. La jeune fille ne put s’empêcher de sourire d’un air à la fois béat et nostalgique : c’était le bon temps. Mais bon... elle s'amusait avec ses activités extracurriculaires, alors peu importait.

Aujourd’hui, elle avait cependant droit à une journée de repos et profitait donc présentement d'un après-midi pluvieux avec son meilleur ami. Pour une fois que celui-ci était au village (la mission avait été reportée au lendemain en raison des averses), elle comptait bien passer un peu de temps avec lui. Takuma, Senri et Hanabi profitaient de la fin de semaine avec leur famille (ce qui n’était  peut-être pas génial dans le dernier cas : elle passerait si elle avait l’occasion). La jeune fille était donc libre. Tom se laissa tomber lui aussi sur le fauteuil et enleva son masque. Stephie le regarda et ne put s’empêcher de remarquer combien il avait changé : ses traits semblaient plus matures et il s’était musclé. Le garçon ferma les yeux et il s’installa alors un silence malaisant que la jeune fille brisa plutôt maladroitement. Le regard fixé sur le tatouage de celui-ci, elle demanda doucement:

-Thomas...?
-Oui Princesse? fit celui-ci sans ouvrir les yeux.

-Est... Est-ce que tes missions sont vraiment dangereuses..?

Tom la regarda de travers. Stephie avait le goût de s’enterrer six pieds sur terre : elle aurait préféré (pour une fois qu’elle pouvait voir les yeux de son coéquipier et ne pas avoir l’impression de parler à un mur) une autre expression. Mais il fallait dire qu’elle l’avait mérité. Tom ne bifurquait plus par chez elle comme il le faisait auparavant lors de ses retours de mission et passait directement soit à l’hôpital, soit au bureau de Tsunade. La vieille aigrie. Pensant à tout cela et son esprit lui ressassant toutes les scènes potentiellement dangereuses auxquelles avait été contraint son camarade shinobi, Stephie ne pût s'empêcher d'esquisser un sourire nerveux: quelle idiote elle était.

-C'est... C'est juste que Kinoda-sensei n'est jamais revenu et...
-Je te sens un peu tendue, avoua le ninja des forces spéciales en se relevant. Venez, je vous emmène quelque part, Miroku-sensei.

Stephie lui tira la langue en voyant les coins des lèvres de son ami se retrousser lorsqu'il avait prononcé les deux derniers mots. Tous ses proches le faisaient, franchement, ça en virait presque insultant. Le ninja à la tête de renard remit son masque et ne pût s'empêcher de rigoler alors que sa compagne se leva en prenant la peine de lui écraser le pied.  
-Compte-toi chanceux que je ne t'envoie pas en retenue.

Sur cette dernière réplique (notre petite reine se devait bien de toujours avoir le dernier mot), les deux amis marchèrent en direction de leur destination. Stephie garda son capuchon pour protéger son interminable chevelure tandis que Tom faisait un genre de truc qui lui permettait de ne pas avoir d'eau sur son corps. Ingénieux. Stephie aurait sûrement pu improviser de quoi pour faire de même puisqu'elle aussi maîtrisait le Suiton (c'était ce que la feuille de papier lui avait dit quelques années auparavant). Puis son corps était très chaud naturellement et l'eau aurait donc une petite chance de s'évaporer plus rapidement. C'est donc sur ces idées complètement illogiques et déraisonnées que la jeune fille ferma les yeux et se concentra.

Sois l'eau. Deviens l'eau. Fais-la sécher juste avant qu'elle ne touche ta veste. Sois l'eau. Deviens l'eau. Fais-la sécher juste avant qu'elle ne touche ta veste. Sois l'eau. Deviens l'eau. Fais-la sécher juste avant qu'elle ne touche ta veste. Sois l'eau..
.

Un éclair s'abattit violemment sur un arbre alentours. Puis littéralement, celui-ci prit en feu. Tom soupira et tendit la main: l'arbre s'éteignit. Sans un bruit, sans un souffle, sans un soupir. Le ninja alla vers celui-ci et refit pousser des branches tombées (c'était pas juste son pouvoir). Lorsque l'arbre eut recouvert son aspect originel, le jeune homme revint vers son amie:

-Tu es super douée avec les éclairs, pourquoi ne peux-tu pas l'être avec l'eau juste à côté?
-Il y a des gens normaux qui ne sont pas capables de tout faire, ironisa Stephie.
-Des gens normaux avec un Sharingan, répliqua Tom. Voilà, on est arrivés.

Une petite cabane de bois: voilà leur fabuleuse destination pour la "jeune professeure tendue et stressée qui avait besoin de relaxer". L'adolescente rentra et vit que c'était en fait une galerie d'art. L’endroit était peinturé de gris et des poèmes écrits à la peinture blanche s'étalaient sur les murs.


Some lose all mind and become soul, insane.
some lose all soul and become mind, intellectual.
some lose both and become accepted

Un autre regard.

forget safety
live where you fear to live
destroy your reputation
be notorious

Stephie trépignait de joie. L’endroit était tout simplement sublime, c'était pile le genre de chose dont elle avait besoin pour se détendre un peu. La jeune fille courut dans les diverses pièces avec la joie et l'innocence d'une enfant, s'exclamant devant les aquarelles et pleine de réflexion devant les écrits. Mais alors qu'elle continuait son exploration, elle arriva dans une pièce vide. Pas de citations et pas de peinture grise: seulement des murs blancs dont l'un était recouvert d'un large rideau. Le professeur redevint alors un enfant à la croisée des chemins : elle savait qu'elle ne devait pas nécessairement être là, mais ne quitta pas pour autant. Elle décida plutôt de retirer le long morceau de tissu pour voir ce qui se cachait en-dessous. Ce qu'elle vit la subjugua : une magnifique peinture d'une jeune fille et d'un garçon lui ressemblant, un homme à leurs côtés.

Le monde commença alors à vaciller. Stephie avait mal à la tête et se sentit s'écrouler au sol. En revanche, quelque chose de léger sembla se détacher de son enveloppe corporelle pour aller au cœur de la peinture...

***.
Wrong will be right, when Aslan comes in sight,
At the sound of his roar, sorrows will be no more,
When he bares his teeth, winter meets its death,
And when he shakes his mane, we shall have spring again.
Bienvenue dans Narnia!


Stephie tomba brutalement sur un sol de bois. Le ventre à terre et sentant une douleur fulgurante dans ses poignets qui avaient encaissé tout le choc de la chute, elle ne pût s'empêcher de se demander pourquoi n'aurait-t-elle jamais droit au luxe des atterrissages en douceur. La jeune fille se releva sur ces dernières pensées (et non sans maugréer) en regardant autour d'elle. Les lieux étaient très différents de son village et ne lui laissaient aucun point de repère. Les murs étaient bourgogne, les meubles de bois avec un style vieillot (mais tout à fait craquant). Endroit rehaussé par des peintures et des sculptures semblant dater du siècle dernier. Les habitants devaient aimer l'art eux aussi, déduit-t-elle avec raison. L'adolescente ramassa la peinture qui était tombée : elle pourrait ainsi retourner chez elle. Mais elle n'eut pas le temps de s'exécuter: la porte s'ouvrit brutalement et une voix masculine cria:

-Papà! Stefania è qui!
-Stefania? Je m'appelle Stephie!


L'adolescent qui avait parlé la regarda de travers. Stephie ne pût s'empêcher de lui lancer le même regard. Le garçon était sa copie presque parfaite, exception faite qu'il avait des pectoraux et des yeux couleur miel. La jeune fille n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps. Des pas lourds se firent entendre ainsi qu'une volée de mots peu recommandables. Stephie recula contre le mur en voyant un homme rentrer la voir en hurlant.

-Stefania, sei pazza o cosa?
-...

C'est le langage d'extraterrestre de Kohane, ne me manquait plus que ça.
...
Je ne savais pas qu'il existait réellement...
Hmm...


-Quitter la maison sur un simple coup de rage, ça ne va pas ou quoi?! Tu aurais pu te faire tuer *censored*!

-Non, je...
-Ne me prends pour un *censored* d'imbécile, je sais très bien que tu es en rogne depuis qu'on a emménagés ici! Mais tu n'as pas compris toutes mes *censored* d'explications?
-...

J'essaie en tout cas.

Stephie n'avait rien à dire puisqu'elle était rarement confrontée à ce genre de situation. Les disputes comme celles-là et les larmes de rage. Mais quelque chose lui disait que rester silencieuse n'était peut-être pas la meilleure solution, surtout au rythme auquel les obscénités fusaient. La jeune fille tenta de réfléchir et eut un éclair de génie. La scène ressemblait étrangement à celles que Kakashi lui faisaient lorsqu'elle faisait des trucs bêtes ou irréfléchis. Puis répondre lui permettrait de connaître davantage cette fugueuse de Stefania. Puisque l'homme... Les cheveux bruns et les yeux de la même couleur que le jeune étalon, ce regard complètement inquiet, ce devait être...
Oh misère...

-Oka-san! Pourquoi tu l'as laissée tomber? Pourquoi?! Tout ça pour trainer avec une Italienne! Et t'as le culot de la marier en plus!
-Stefania Lovino-Veneziano...

Stephie sentit des larmes couler le long de ses joues. Les souvenirs de la jeune fille qu'elle remplaçait s'installaient progressivement en elle: une mère japonaise morte durant la guerre et lui comme papa italien qui tentait simplement de repartir à neuf. La fille semblait avoir de la difficulté à aller de l’avant. Eh bien. L’adolescente continua de parler et les mots lui vinrent alors instinctivement :

-... en plus, tu m’appelles son nom de famille...
-Je sais que tu t'ennuies beaucoup de ta mamma, dit le père sur un ton patient en tentant de ne pas s'emporter. Elle me manque beaucoup aussi, surtout quand je te vois toi et ton frère. Vous lui ressemblez beaucoup.

Stephie eut un petit sourire.

-Je comprends que ce soit difficile pour toi, mais ce n'est pas une raison pour t'enfuir quand cela te chante de la maison. La guerre se prépare et c'est dangereux pour les jeunes filles de se promener dehors.
-... tu as raison...
-Et ta matrigna Lovino est une jeune femme très gentille. Elle a deux enfants et ils sont plus jeunes que vous. J'aimerais que toi et Raffaele en preniez soin pendant que je... je ne serais plus là.

Stephie acquiesça. Le père allait dire autre chose, mais une voix grave et tonitruante leur parvint de l’autre côté de la porte :

-Soldat Veneziano! Affrettatevi!

Les derniers moments que les deux enfants passèrent avec leur père. Ce dernier se retourna, s’assurant que personne ne les regardait, et les serrait dans ses bras. Stefania ne pleura pas. Elle serait forte et gentille et douce et exemplaire. Pour son demi-frère et sa demi-soeur. Raffaele lui assura qu’il n’aurait pas à s’inquiéter et qu’il veillerait sur tout le monde, incluant leur belle-mère. Le soldat Veneziano hocha la tête, mit son chapeau et partit sans leur accorder un dernier regard. Stefania aurait cependant juré entendre un dernier «bastardo» et ne put s’empêcher de retenir un sourire.

***  

Les jours avaient passé depuis le départ de leur père. Les choses allaient plutôt rondement. La maman Lovino se révélait être extrêmement gentille et cuisinait vraiment bien. La jeune fille n’avait jamais goûté des pasta aussi délicieuses et souhaitait bien un jour être aussi douée qu’elle. Son papà n’était pas mauvais cuisinier (avant que le régime de Mussolini ne change tout et qu’il ne toucha plus une casserole), mais ses repas avaient toujours inclu le même élément: la tomate. Stefania était sûre qu’il doublait les quantités de ce fruit dans chacune de ses recettes, mais elle n’avait jamais réussi à le lui faire admettre. Elle espéra (peut-être en vain, mais elle ne pouvait s’en empêcher) que son père ne manquerait de rien et aurait une ou deux de ses tomates chéries là où il était.

La jeune fille venait de revenir de la Gioventù Italiana del Littorio. L’organisation qui s’assurait que tous les jeunes Italiens suivent le régime fasciste et en deviennent des pièces centrales. Stefania n’était pas vraiment contre Mussolini et acceptait bien son rôle. Même si elle ne serait pas très importante, elle pourrait s’occuper de son mari et de ses enfants qui deviendraient à leur tour des gens fiers qui représenteraient bien l’Italia. Puis elle se faisait des amies là-bas et les activités étaient tout de même intéressantes. Leur pays deviendrait fort. La jeune fille cogna à la porte et rentra. Elle dit à sa belle-mère en arborant son plus beau sourire :

-Je suis de retour.

La jeune femme se retourna de la cuisine et lui sourit à son tour. Celle-ci essuya ses mains sur son tablier avant de lui demander :

-Stefania, si può lavare i vestiti?

-Naturalmente matrigna mia!

Stefania alla se changer et mit une robe pour la maison ainsi qu’un foulard dans ses cheveux. Par la suite, elle se dirigea vers la buanderie. Elle remplit la bassine d’eau chaude et de savon avant de mettre les vêtements dedans. Quelques jupes et des robes, ses vêtements et ceux de sa demi-soeur pour les camps de la jeunesse fasciste. La jeune fille ne put s’empêcher de rouler les yeux: ses frères étaient totalement irrécupérables. Doucement (bien qu’elle sachait qu’ils n’étaient pas encore revenus), l’enfant rentra dans la chambre des deux garçons et prit les vêtements qui traînaient un peu partout. Les chaussettes de son frère traînaient sur la table ce qui lui fit soulever quelques questions. Stefania retourna alors jeter son butin dans la bassine et y rajouta un peu de savon : elle en aurait besoin . Quelques minutes passèrent durant lesquelles elle faisait la lessive le plus normalement du monde. Le tour vint des vêtements de camp complètement sales de son demi-frère. La jeune fille frotta comme elle n’avait jamais frotté auparavant en se demandant réellement comment il réussissait à se salir autant. Le bleu-vert du pantalon se remarquait à peine. L’adolescente pensa vaguement à l’état dans lequel devait être les botillons et se promit d’aller les polir quand elle aurait fini de laver le linge. Toutefois, les vêtements de Raffaele étaient propres. À croire qu’il ne faisait rien pendant que l’autre se roulait dans la boue. Enfin. Ce devait être son imagination. Elle lui parlerait tout à l’heure, se dit-elle en frottant une autre chemise.

***

La jeune fille mit la table pour le repas (ils mangeraient des spaguetti aujourd’hui) et entendit la porte s’ouvrir. Les deux garçons étaient de retour. Raffaele portait son habit de jeunesse fasciste, mais Stefania voyait qu’il lui manquait le mousqueton. Elle l’aurait juré. Elle l’avait vu en-dessous des chaussettes cet après-midi et s’était bien demandé pourquoi Raffaele ne l’avait pas pris avec lui. Le garçon lui cachait quelque chose et elle ne le laisserait pas tranquille jusqu’à ce qu’elle sache ce qu’il en était. Stefania posa la dernière fourchette et s’essuya ensuite les mains sur son tablier.

-Fratello, est-ce que je peux te parler quelques instants?

Stefania attrapa son frère par le poignet et l’amena à l’écart. Elle chuchota sans cacher sa rage:
-Tu ne vas plus à la Gioventù Italiana.
-Pourquoi affirmes-tu cela?
-Ton linge n’est pas sale, je ne pense même pas que tu l’aies porté d’ailleurs. Ton mousqueton était sur la table et regarde tes bottines, elles sont toutes propres.
-Peut-être que je suis rendu tellement bon que je ne salis plus mes vêtements et que je n’ai plus besoin de ce mousqueton. Cela te surprendrait-il, sorella?
-... quoiqu’il en soit...

Stefania allait partir, mais son frère recommença à parler.

-Sorella, ce n’est pas bon son régime.

-C’est Mussolini et ça va nous sauver.
-...
-Ou du moins, il y a plus de chance qu’y adhérer nous sauve que le contraire.
-C’est vrai, mais...
-Raffaele, je peux comprendre que tu n’aimes pas particulièrement Mussolini, mais il n’y a pas que toi. Il y a notre demi-frère et notre demi-soeur. Tu vas les mettre en danger. Croire, obéir et combattre. C’est la devise. Pense ce que tu veux, mais suis-la. Tout va aller bien par la suite et surtout pour eux.
-... je n’y crois pas...
-Tu veux faire quoi de toute manière, soulever le gouvernement?
-Pourquoi pas?

Stefania lui mit la main sur la bouche.
-Ne parle pas comme ça. Ils vont...
-Ils vont nous entendre? Non mi importa di questi bastardi.

Raffaele la regarda d’un air fâché et retourna dans sa chambre, une miche de pain à la main. Stefania soupira et alla servir le reste de sa nouvelle famille. C’était le début de la fin. Le fils du soldat Veneziano n’allait plus avec les jeunesses fascistes et n’écoutait plus sa chère tendre raisonnable soeur qui comprenait déjà le rôle qui lui était inculquée dans cette société. Nous avons une brebis égarée. Attention les Lovino-Veneziano, je pense que vous devrez fuir bientôt avant de vous faire attraper.
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