La coupe de feu (HP 4)

Le jeune homme attachait ses cheveux noirs dans un petit catogan en regardant le ciel de par la fenêtre de sa chambre. Tout pouvait porter à croire que la journée serait magnifique et parfaite pour la coupe du monde de Quidditch à laquelle il assisterait en fin de journée, mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir un mauvais pressentiment. Peut-être était-ce tout simplement le choc des cultures : le garçon venait des coins soviétiques et n’arrivait pas à se faire à la culture britannique. Enfin. L’adolescent n’accorda pas d’importance à ses petits soucis et se préparait donc pour l’évènement avec le sourire aux lèvres, enfilant un chandail de laine tout simple aux couleurs de l’équipe bulgare ainsi qu’un pantalon noir et des chaussures de la même couleur. Juste à temps d’ailleurs : un cognement se fit entendre à sa porte.

-Entrez! fit-t-il avec un accent prononcé.
Le maître des lieux entra dans la chambre et tourna autour du jeune garçon en l’inspectant de tous les angles. L’adolescent ne protesta cependant pas et resta de marbre alors que Lucius le regardait comme un objet qu’on allait exposer. Mais un sourire se forma sur ses lèvres alors qu’il parla au jeune sorcier :

-J’espère que tout est à ton goût ici.
-Да сър. Le manoir est vraiment très beau et votre famille est charmante. Dommage qu’elle ne semble pas beaucoup m’aimer.
-Ma femme a toujours eu une profonde... aversion en ce qui concerne les étudiants de Durmstrang, répondit Lucius avec une certaine désinvolture. La pauvre est convaincue par les rumeurs fondant que ce serait une institution enseignant la magie noire. Sinon, peut-être serait-ce par le fait que tu es...
-... le fils de Bellatrix Lestrange, compléta le jeune homme en gardant son regard fixé vers la fenêtre. Mais je ne vois pas en quoi cela devrait changer quoi que ce soit! fit-t-il en se retournant vers Lucius. Tante Narcissa devrait le comprendre mieux que quiconque!

Lucius regarda profondément les yeux noirs du jeune garçon. Une lueur de tristesse se dressait au fond de ceux-ci ainsi que de l’incompréhension : pourquoi la sœur de sa mère ne pouvait-t-elle donc pas l’accepter. Les émotions étaient sincères : le père de famille continua donc le jeu.

-Deyan...
-Damyan. Damyan Black-Valko, Damyan Lestrange-Valko, appelez-moi comme vous voulez, je m’en fiche. À l’institut, c’est Damyan Valko.
-Damyan... on devrait rendre visite à cette chère Bellatrix dans un avenir proche. Pour qu’elle puisse voir combien son fils est rendu fort et talentueux, lui dit le sourcier en souriant.
-никога. остава силна майка.

Le jeune homme ne put manquer d’apercevoir l’étincelle brillant dans le regard du sorcier plus vieux. Jamais une entente meilleure n’aurait pu exister : les deux magiciens avaient travaillé ensemble durant une longue période de temps et tout était parfait. Leur plan ne pouvait pas rater.

-Tu n’oublieras pas de garder un œil sur lui, n’est-ce pas mon garçon?
-Je ne le perdrais pas de vue, oncle Lucius, assura celui-ci.
-Bien, fit le sang-pur en quittant la pièce.

Il s’arrêta quelques secondes et se retourna, un sourire amusé sur les lèvres.
-Pas de Fourchelang à Durmstrang, est-ce compris?
-Le Fourchelang est strictement interdit dans les enceintes de l’école Monsieur. Et nous n’avons pas pour coutume de travailler la magie noire, répondit Damyan avec le même sourire.

***

Le jeune sorcier termina ses valises. Rien de plus facile : plusieurs chandails chauds ainsi que toutes les fournitures scolaires dont il aurait besoin. L’uniforme leur serait donné là-bas comme à l’habitude. Damyan ferma la malle avec une très grande satisfaction. Descendant la valise dans l’escalier avec un peu de difficulté, il fit un sourire à Drago qui le regardait de son air hargneux habituel. Le jeune homme lui adressa son sourire le plus faux :
-Здравейте моя приятел.

Le blond lui lança un regard dédaigneux auquel le jeune bulgare resta complètement indifférent. Bien plus normal qu’un sourire de la part de ce garçon qui ne semblait pas savoir que les commissures des lèvres pouvaient se relever. Damyan continua sa descente, mais s’interrompit en voyant le fils de l’homme qui l’hébergeait ramasser ce qu’il semblait être un petit morceau de papier jaune. по дяволите. Le sorcier étranger la lui arracha des mains sans la moindre hésitation et la fourra dans sa poche. Mais le mal était déjà fait. Malefoy le regardait maintenant non avec dégoût, mais plutôt avec une sorte de haine mélangée à de la méfiance. Valko ne lui accorda cependant pas la moindre attention et laissa sa valise sur le pas de la porte d’entrée bien qu’il sache que sa tante avait profondément horreur de l’encombrement dans ses couloirs. Le jeune homme lui fit un sourire profondément insolent en prenant deux morceaux de pain dans le panier de la salle à manger pour les manger dans le salon. La femme semblait se retenir pour ne pas se mettre en colère et regardait sombrement son mari qui lui, pourtant, souriait, comme si la situation était un tant soit-peu amusante.

-Pourrais-tu me dire ce que ce garçon fait chez nous?
-Visiter sa pauvre mère en prison. Et puis comme nous sommes de la famille, je lui ai dit qu’il pouvait rester avec nous pendant les vacances.
-Je suis bien contente que Stephie ne soit pas là, se renfrogna Narcissa. Les manières de ce garçon sont simplement déroutantes. Imagine comment il aurait agi avec une jeune fille.

La sorcière n’eut pas le temps d’achever sa phrase que Damyan était à ses côtés, mâchonnant la bouche ouverte un morceau de pain. Le sourire carnassier qui s’étirait sur ses lèvres au mot «fille» ressemblait à s’y méprendre à celui de sa mère. La sœur de celle-ci ne prit même pas la peine de cacher son agacement et quitta les lieux sans regarder les deux hommes qui se souriaient.

***

La petite famille passa quelques minutes plus tard à table. Tandis que les Malefoy prenaient une petite quantité de nourriture à la fois en conservant leur manière aristocratique en tout temps, Damyan mangea de tout en quantité exponentielle. Le pain dans une main et la fourchette dans l’autre, il se restaurait comme s’il n’y aurait pas de lendemain.
-Tu vas être malade Damyan, prévint Narcissa.
-Ch’est jus’ que la nourrit’re est trop bonne, dit-t-il entre deux bouchées. Et che pars che soir à Durmchtrang.
-Vraiment? fit la blonde sans cacher son large sourire.

Le jeune homme hochait la tête, les joues gonflées comme celles d’un écureuil, alors qu’il était en train de finir sa cinquième pinte de jus de citrouille ainsi que sa troisième part de tarte. Malefoy le regardait comme s’il était un extraterrestre. Mais si seulement il savait.

***

Les sorciers finirent par arriver, après le long repas, dans le terrain de camping. Plusieurs familles étaient arrivées des semaines à l’avance pour voir ce tournoi (puisque leurs billets étaient les moins chers), mais vu que Lucius était l’invité d’honneur de Cornelius Fudge lui-même, ils n’avaient pas eu besoin de camper en attendant le match. Lucius croisa quelques amis qu’il salua.

Pendant ce temps, le jeune garçon se dirigea vers les tentes bulgares et ne tardât pas à se fondre dans la masse. Discutant avec plusieurs étudiants de son école (qu’il reconnut par leurs chandails) en bulgare, il ne put s’empêcher de se sentir extrêmement bien. Bercé par le bulgare, les moues renfrognées de Krum ainsi que l’odeur des poils de chats qui provenaient des tentes, il savait qu’il ne se serait jamais mieux senti ailleurs. Mais il savait qu’il n’était là que pour rendre un service aux Malefoy : il ne devait pas l’oublier. Mais une figure connue lui paraissait au loin. Damyan savait qu’il devrait faire preuve de discrétion pour ne pas trop se faire remarquer. Surtout maintenant que Drago avait vu la photo des quatre jeunes filles aux cravates différentes sourire et se taquiner devant l’objectif.

Le jeune homme retourna vers sa famille avec laquelle il monta les escaliers en direction des tribunes officielles qui se trouvaient au sommet du stade. Mais c’est alors qu’ils rencontrèrent un homme aux cheveux grisous qui tentait de passer à travers une rangée.
-Bonjour Lucius, salua le Ministre de la Magie.

Les deux hommes se serrèrent la main. Damyan comprit ce que l’arrivée de Cornelius signifiait : bientôt se jouerait la Coupe du Monde de Quidditch. Le jeune homme avait déjà le sourire aux lèvres et se dirigea vers les deux haut-gradés. Fudge le regarda quelques instants et ne put s’empêcher de sourire à Lucius.

-Vous semblez avoir un faible pour l’adoption, taquina gentiment le Ministre.
-Rien de cela : c’est mon neveu spécialement venu de Bulgarie, présenta Lucius. Damyan Valko. Il entame sa quatrième année à Durmstrang.
-Eh bien, enchanté mon garçon, fit le sorcier avec le sourire. Et où est la petite Stephie? demanda-t-il après en tentant de regarder par-dessus l’épaule de Lucius. Vient-t-elle voir la Coupe avec nous?
-Elle est à un camp de Quidditch. Pour développer ses compétences. Elle joue en Attrapeur dans l’équipe de Serpentard.
-Mais Lucius, ria Cornelius, vous savez bien ce qu’il va se passer cette année.

Damyan jeta un regard inquiet à Lucius. Les trucs que cachaient les hauts-gradés de la magie n’étaient généralement jamais de très bon augure.
-Stephie ne le sait pas et je pense que c’est mieux comme cela. Elle l’apprendra par elle-même.
-Puisque vous le dites. Oh, j’imagine que vous connaissez Arthur Weasley?

Le jeune garçon aperçut alors les rouquins ainsi que trois personnes : un jeune homme à lunettes, un autre roux et une fille aux cheveux ébouriffés. La dernière lui lançait un drôle de regard, mais l’adolescent à côté d’elle posa sa main sur son épaule pour l’intimer à se retourner. Damyan aperçut une autre figure qui lui était plus connue, mais espérait que celle-ci ne l’aperçoive pas. Le jeune homme ne voulait pas se faire remarquer, mais Lucius parla cependant en direction de ses bancs :

-Seigneur! chuchota-t-il pour ne pas se faire entendre par le Ministre.Qu’avez-vous donc vendu pour obtenir des places dans la tribune officielle? Votre maison n’aura sûrement pas suffi à payer le prix des billets?
-Lucius vient d’apporter une contribution très généreuse à l’Hôpital Ste Mangouste pour les maladies et blessures magiques, Arthur. Il est mon invité.
-Ah, bien... très bien... fit l’homme avec un sourire forcé.

La conversation ne continua pas. Damyan suivit les deux autres membres de sa famille aux places qui leur étaient assignées et ne put s’empêcher de constater que la fille dérangeante de tout à l’heure n’arrêtait pas de le regarder. Le jeune homme lui sourit et lui fit un clin d’œil : la jeune fille cessa automatiquement de le regarder et chuchota avec mépris. Drago leur lançait également un regard méprisant. Ludo Verpey entra alors dans la loge.

-Tout le monde est prêt? demanda-t-il. Monsieur le ministre, on peut y aller?
-Quand vous voudrez Ludo.

L’homme au visage rond jeta un sort afin d’amplifier sa voix et prononça alors les mots que tous avaient tant attendu :
-Mesdames et messieurs, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue! Bienvenue à la finale de cette quatre cent vingt-deuxième coupe du monde de Quidditch!

- Chaud devaaaaaaant!

Authumn lacha prise et une petite bestiole s'envola au loin. Riant de bon coeur elle s'étira avant de resserrer sa queue de cheval. Une arabesque de minces cheveux bruns tombèrent sur le gilet et la salopette de l'adolescente, retrouvant une position moins lousse. La jeune fille se retourna vers ses deux amis en criant fièrement ''7!'', remarque qui fut accueilli par un gnome filant à toute vitesse. Esquivant de justesse, la brunette se retourna vers le lanceur, qui semblait plutôt fier de lui à vrai dire.

- Et de 9.
- Harry!!!
- Eh, je suis rendu à 10 moi, je fais le travail tout seul ou quoi?
- Nyanyanyaaaaaaa.

Les trois jeunes se remirent à l'ouvrage. Bien que le jardin était maintenant presque vide, ils étaient toujours en compétition et celui qui aurait le mieux participé au nettoyage pourrait voler les parts de dessert des deux autres, à l'heure du souper de son choix. Évidement, personne ne voulait perdre la compétition, bien qu'il était devenu très clair que Authumn ne gagnerait pas. En moins d'une demie heure, le jardin était de nouveau propre et tous rentrèrent. Vêtus de tenues de campagne nullement représentatives de leur rang de sorcier, ils se secouèrent un peu de la terre les encombrant avant de passer par la cuisine. Bien qu'ils avaient espoir d'y voler trois pains, l'évidence leur fonça bientôt en pleine figure. Molly les attendait de pied ferme.

- J'espère que ça vous apprendra à partir faire un tour en pleine nuit sans m'avertir!s'exclama la femme.
- On n'est plus des enfants maman! Et puis il était même pas encore passé 11 heures quand on est parti!
- C'est vrai, on voulait juste aller voir un peu les environs! compléta Harry.
- C'est la première visite de Authumn!
- Et c'est pour ça que je ne la blame pas! Elle n'aurait pas du avoir à nettoyer le jardin avec vous.
- C'est correct, je me suis bien amusée. C'est la première fois que je me battais contre des gnomes.
- Allez vous laver et aucun souper pour vous ce soir! Du balais!

Le trio s'enfuit en direction des escaliers sous le regard foudroyant de Molly. Bien que tous trois se retenaient d'exploser de rire, la situation était très sérieuse pour la femme, dont la punition n'avait eu aucun effet. Les trois Gryfondors retrouvèrent rapidement les chambres. Bien qu'affamés après leurs longues heures de travail, ils se laissèrent tomber sur les lits en ne retenant plus leurs rires. L'hypothèse de Ron s'était avérée véridique, sa mère ne punissait vraiment pas souvent ses invités, à moins que ceux-ci soient des 'habitués' comme on dit. La joie au coeur, mais leur journée dans le corps, les trois jeunes furent bientôt bercés par le sommeil, crasseux, loin d'être habillés pour la nuit et mal positionnés pour dormir, mais pourtant paisibles.

- Allez debout! Debout tous les trois! C'est pas croyable, allez! On va être en retard à cause de vous!
- .hm...?
- En retard?
- Eh oui, le match de Quidditch!
- Quidditch!?
- Oui! Allez debout et ne vous rendormez pas!

Harry prit une position assise et se rendit compte avec surprise que c'était déjà l'aube. Il s'étira et réveilla Ron, qui s'était rendormit sur le lit voisin. L'encourageant, il mit le roux sur pieds dans les 5-10 minutes. Le rouquin parti se lavé rapidement laissant la salle job de réveiller Authumn à Harry, pas que ce soit problématique ou quoi que ce soit, mais à 5heures, disons que tu veux pas t'ajouter des tâches. Le brun se mit à l'oeuvre, secouant la demoiselle grâce matinée légèrement. Devant son échec, il la secoua plus fortement, mais elle ne fit que se rouler en boule de manière à lui faire dos. Le garçon fit quelques autres tentatives avant d'abandonner, il appela sa chouette. Doucement, il déposa l'animal sur le dos de l'adolescente qui, surprenament, ouvrit enfin les yeux.

- Aouch aouch aouch! C'est beau je me lève! Mais enlève Hedwige de mon dos, ses serres me rentrent dans la peau!

Le garçon s'exécuta et marcha jusqu'au cadre de porte.

- Ne te rendors pas, il faut s'activer si on veut pas arriver en retard. ff croyais que c'était toi qui voulait voir du Quidditch professionnel le plus.
- C'est aujourd'hui?
- Bienvenue sur Terre, rigola le garçon avant de descendre.

Authumn se leva à la course et traversa la maison pour aller se nettoyer ne serait-ce que les cheveux. Après avoir frotté fortement sa chevelure, pour retirer la poussière, l'adolescente rejoint la chambre de nouveau, où elle trouva ses vêtements. S'habillant simplement, elle courut à la cuisine. Contrairement à la famille Weasley, ou du moins ce qu'elle en observait, elle n'avait pas encore d'équipe favorite. Ce ne serait probablement pas long par-contre, Fred et George s'étaient déjà lancés dans des combats d'éloge sur certains joueurs. L'intruse les observa avec le sourire, tout en allant récupérer son sac à dos dans un coin, ce serait le meilleur match auquel elle avait assisté de sa vie! Bientôt, mais seulement après de loooooongues minutes d'attente, tout le monde se réuni devant la maison, sac sur le dos et prêts à partir en direction du stade. Marchant avec ses trois amis, la jeune fille ne contenait qu'avec difficulté ses éclats de joie, un calibre professionnel, pas juste les matchs de Poudlard auxquels elle participait depuis plusieurs années déjà.

- Tu es en retard Arthur!
- C'est de la faute à nos lève tard ça!

Le groupe s'arrêta momentanément pour saluer les deux hommes qui venaient de se joindre à eux, mais étant n'ayant que peu de temps devant eux, ils reprirent leur route très rapidement. Le nouveau garçon qui s'était joint à eux se prénommait Cédric, mais pour l'homme, Authumn n'avait pas réellement eue la chance d'entendre son nom. Ainsi ils se dirigèrent à travers la forêt jusqu'à une clairière où une botte les attendait. N'ayant jamais vu un porte-au-loin de sa vie, la jeune sorcière née-moldue lança un regard interrogatif à Harry, qui répondit de la même façon. Pourquoi étaient-ils tous en train de se rassembler autour d'une vieille botte pourrie?

- Allez les enfants, attrapez la botte!
- Pourquoi?
- C'est un porte-au-loin, allez!

Tous attrapèrent l'objet et en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, l'instrument se mit en marche, entrainant le grand groupe à une très grande distance, à quelques centaines de mètres de la zone de tentes.

- J'adore la magie, murmura Harry, le sourire aux lèvres.

¤|| Later on ||¤

- Par ici les enfants!
- Bloody hell, on est à quelle hauteur?
- Sur la ligne la plus haute Ron!
- Voyons le ainsi, au moins s'il pleut, vous serez les premier à le savoir!

Perdue dans les événements et toute l'action qui se déroulait autour d'elle, Authumn manqua une bonne partie de la dispute entre Arthur et Lucius, à vrai dire, ce n'est que lorsque Harry fit signe à Hermione de s'éloigner que la jeune fille remarqua les Malfoy. Surprise, elle s'approcha un peu de la rambarde dans l'espoir de voir Stephie. Elle aurait pu jurer que son amie d'enfance voudrait participer à la finale. Malheureusement, avant qu'elle ne pu poser quelque question que ce soit, l'adolescente fut entraînée plus loin. Les Weasley, du moins Arthur, tentait d'éviter l'affrontement, ce qui n'était pas une mauvaise idée en soi. Le groupe reprit sa marche et se dirigea jusqu'au sommet, où ils trouvèrent enfin leur place. Et juste à temps! Car dans la minute, les Irlandais firent leur entrée en scène, suivit de près par les Bulgares.

Le niveau d'excitation augmenta considérablement dans le stade et la partie fut enfin entamée sous les cris et applaudissements de la foule.